Y aurait-il une relance importante de la consommation avec l’amélioration du pouvoir d’achat ?

Le premier semestre a été difficile pour les Français compte tenu du pouvoir d’achat très faible durant cette période. Le gouvernement a acté dans ce sens et a promis de baisser les charges contribuant grandement à la hausse de cet indice de vie des habitants. Le moment est maintenant venu, l’amélioration financière devrait être ressentie dans les ménages. Une relance de la consommation sera ainsi observée pour ce qui est du reste de l’année 2018. En effet, l’indicateur économique prévoit déjà un passage à 1,6 % contre 2 % auparavant.

Une mesure qui ne porte pas réellement ses fruits sur le pouvoir d’achat

L’alourdissement de la fiscalité de l’énergie et le relèvement de la CSG ont fortement impacté le budget des ménages durant plus de la moitié de 2018. L’Insee recense en effet une perte de 0,6 % de pouvoir d’achat entre janvier et mars seulement. Toutefois, les salariés se sont mis à l’abri de ce déluge en bénéficiant de la disparition de la cotisation salariale maladie et la réduction à 0,95 % au lieu de 2,40 % de la contribution « assurance chômage ». Ils ont ainsi pu se tourner vers le regroupement de crédits pour pouvoir arrondir leur fin de mois.

L’État se doit quand même d’acter rapidement des mesures pour compenser ce pouvoir d’achat mis en péril. Pour ce faire, octobre dernier, il a décidé :

  • De supprimer complètement la cotisation chômage des salariés
  • D’engager un dégrèvement de 30 % de la taxe d’habitation pour 80 % des Français sous conditions de revenus
  • D’ajouter 20 euros sur les primes d’activité des salariés payés au SMIC

Une croissance attendue, mais pas à la hauteur des estimations 2018

L’Insee riposte en ce sens et identifie justement une progression de 1,5 point sur le pouvoir d’achat prévue pour octobre à décembre 2018. L’effet ne sera que positif sur la consommation. Toutefois, les mauvaises situations du premier semestre conduit forcément le gouvernement, la Banque de France ainsi que l’OCDE de réviser à la baisse leurs estimations, à savoir une croissance globale sur l’ensemble de l’année à hauteur de 1,6 à 1,7 % contre des chiffres provisoires de 2 % en avril.

Les calculs du gouvernement auront bon relancé immédiatement les consommations de par l’efficacité rapide des mesures entreprises. Toutefois, les foyers choisissent la prudence et souhaitent attendre leur revenu réel pour pouvoir dépenser intelligemment. Par ailleurs, les hausses d’impôts de l’année en ses tout débuts ne sont pas les seuls facteurs de ralentissement de l’économie de la France. Il s’avère que le commerce mondial a connu une crise importante avec la montée du prix du baril et l’apparition des tensions politiques. Plusieurs organismes et banque ont créé des nouveaux mesures pour obtenir un crédit renouvelable adapté aux besoins des clients. La société financière le Crédit agricole est parmi plusieurs. Déjà Crédit Agricole propose un service de crédit revolving appelé « Atout Libre ». Pour plus d’information, vous pouvez suivez nos astuces.

La consommation revue, un moral en péril

Les Français n’arrivent pas à se suffire du rebond de la consommation puisque le moral est au plus bas dans les ménages. La dégringolade de l’optimisme prélevée septembre dernier marque en les retrouvailles de l’année 2016. En effet, ¾ des Français s’attendent encore à une situation encore pire que celle qu’ils ont subie durant ce premier semestre. IL s’avère ainsi que la consommation ne se rétablira d’ici peu. La confiance des consommateurs n’est pas au rendez-vous déjà en raison des conditions de vie actuelles, même avec les allègements d’impôts.

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