Les automobilistes ont régulièrement du mal à trouver une place pour se garer, c’est généralement source de stress et de temps perdu. D’autre part, un taux élevé d’occupations est indispensable pour la rentabilité des gestionnaires d’espaces de stationnement, mais force est de constater que beaucoup de places sont généralement vides. Le parking connecté ou parking intelligent, connu également par smart parking est une technologie mise en place pour éliminer ces désagréments tant chez les utilisateurs que chez les gestionnaires. Mais comment ce système fonctionne-t-il et quels sont les différents types ?
Les principaux éléments des parkings connectés
Le fonctionnement du parking est généralement le même pour la grande partie des offres disponibles sur le marché. Les principaux éléments de cette technologie sont les suivants :
- Le capteur
C’est un dispositif installé sur la place de stationnement, dont le rôle est de signaler qu’une place est vide ou pas. Cet équipement peut être un capteur à ultrasons, à infrarouge ou un autre qui permet de détecter la modification du champ magnétique à l’arrivée d’un véhicule sur la place. On en découvre divers types qui permettent ainsi une utilisation en intérieur (parkings couverts) ou en extérieur (parkings extérieurs, voirie). Ils sont fabriqués de sorte que leur durée de vie atteigne 10 ans.
Les spécialistes des nouvelles technologies travaillent d’arrache-pied pour mettre en place des dispositifs plus sophistiqués et efficaces qui permettent de réduire le temps d’attente lors de la recherche de place. On pourra par exemple installer la 5G sur ces dispositifs afin de faciliter la connexion aux serveurs et rendre plus rapide la transmission des données au serveur. Découvrez ici diverses informations sur la connexion 5G et ses enjeux.
- Le totem
C’est une borne de collecte des données des capteurs placés à proximité par ondes radio. La transmission peut être effectuée entre le totem et chaque capteur s’ils sont très proches ou par transmission de proche en proche entre les capteurs jusqu’au totem (réseau de capteurs). Le totem peut aussi posséder un petit écran qui affiche le nombre de places libres ou être le relais IP vers le SI centralisé.
- Un SI centralisé
Le rôle de cet équipement facultatif est de collecter les informations acquises par tous les totems IP. Ces données peuvent ensuite être transférées aux automobilistes via un site web, une application mobile ou être utilisées par des régies publicitaires ou des enseignes commerçantes à proximité.
Un parking peut être intérieur, extérieur, public ou privé. Il peut être dédié au grand public ou être construit au sein d’une habitation personnelle. Cet espace de stationnement peut être construit de diverses manières. Cliquez ici pour découvrir les différents types de parking, en silo, souterrain, etc.
Les différents types de parking connecté
On découvre de nombreux systèmes intelligents qui permettent de trouver une place de parking.
- Le parking connecté en voirie
On pose un smart capteur dans tous les espaces de stationnement en voirie pour déceler la présence d’un véhicule et signaler que la place est libre ou occupée. Ce capteur fonctionne seul, il n’a donc pas besoin d’infrastructure à proximité. L’installation de ce dispositif est réalisée directement sur la chaussée, au centre de chaque espace stationnement.
Cet équipement est doté d’un boîtier solide et très étanche. Il détecte les véhicules grâce un capteur magnétique et transmet l’information vers le serveur central par le biais d’un réseau de communication à longue distance et bas débit conçu pour les objets connectés. Ce réseau peut être public ou privé, en fonction des attentes du client. Une pile dotée d’une durée de vie de 5 à 8 ans assure son alimentation.
- Le parking connecté fermé
L’objectif vise à installer, à chaque entrée et sortie du parking, une borne intelligente qui peut lire la plaque d’immatriculation du véhicule et transférer l’information en temps réel.
Cet équipement est composé d’un feu bicolore pour la régulation d’accès et d’une caméra qui identifie la voiture à l’entrée et à la sortie. Pour optimiser la fluidité de l’accès et diminuer les coûts de maintenance, la barrière classique a été supprimée. L’automobiliste paye le stationnement dans des kiosques multiservices ou via une application mobile. Lorsque le véhicule sortant n’a pas payé, il peut être automatiquement verbalisé. Les bornes sont alimentées avec du courant électrique externe permanent, communiquent entre elles et avec le serveur central par le biais d’un réseau Ethernet filaire ou sans fil.
- Les jalonnements dynamiques
Les panneaux de jalonnement dynamique sont des équipements qui sont beaucoup utilisés dans les parkings fermés.
Ce dispositif est mis en place pour diffuse des informations aux parkings en voirie grâce aux capteurs. Son rôle est de guider les automobilistes dans les espaces de stationnement où on peut trouver rapidement et facilement une place libre. Cet équipement informe les usagers en temps réel sur l’état d’occupation des zones à proximité avec des panneaux dynamiques de signalisation. Pour voir l’information de loin et pour l’interpréter facilement des codes couleurs ont été utilisés : le vert pour libre, l’orange pour saturé et le rouge pour complet.
Les panneaux sont posés généralement en bordure des voies de circulation et en tête de chaque rue. Ils sont alimentés par du courant électrique externe, mais on ne peut pas les connecter à celui de l’éclairage public. Ces dispositifs communiquent avec le serveur central via le même réseau de communication que les capteurs sur le lieu de stationnement.
- Les kiosques multiservices
L’objectif de ces infrastructures est de fournir tous les services liés au stationnement et à la mobilité durable avec un seul mobilier urbain. Ces espaces sont dotés d’un écran graphique tactile pour communiquer avec les usagers et de différents moyens de paiement (monnayeur, carte de crédit, NFC) avec impression de tickets.
Pour le stationnement, ils gèrent le paiement par plaque d’immatriculation et comportent tous les types de places (PMR, arrêt minutes, livraison) et d’abonnement (résidentiel, professionnel mobile). Concernant la mobilité, ils permettent la recharge des véhicules ou vélos électriques et gèrent divers types de recharge (lente, rapide, ultra rapide) ainsi que diverses tarifications (type de charge, abonné). Ils recouvrent les vélos ou véhicules en libre-service et gèrent les réservations.
Les kiosques sont mis en place dans les rues et fournissent en moyenne 20 places de stationnement. Ils sont alimentés par un courant électrique externe permanent.
- Le contrôle automatique
Le contrôle automatique vise à optimiser l’efficacité des contrôles, grâce à un véhicule spécialisé dans la verbalisation. Cette tâche est réalisée par un véhicule équipé de nombreuses caméras intégrées dans la rampe lumineuse de police qui lit les plaques de tous les véhicules environnants tout en roulant. L’agent de terrain utilise une tablette tactile pour noter toutes infractions aux règles du Code de la route. Ces informations sont stockées sur un serveur central par une connexion Ethernet sans fil.
- Le navigateur urbain
C’est une application qui signale aux utilisateurs les places libres, l’état du trafic et les heures des transports en commun. Elle calcule l’itinéraire selon le meilleur rapport temps / coût, fait des réservations et permet d’effectuer le paiement. Elle fournit aussi des informations sur l’activité économique et sociale à proximité.
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